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gb-1840-01-07-01

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Théodore Pernot de Colombey an Felix Mendelssohn Bartholdy in Leipzig <lb></lb>Berlin, 7. Januar 1840 Je vais répondre aussi Catégoriquement que possible à la lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’écrire, en me renvoyant le projet de pièce que je vous avais adressé.Dabord je trouve fort rationnel Votre jugement Felix Mendelssohn Bartholdy Correspondence Online (FMB-C)Felix Mendelssohn Bartholdy an Théodore Pernot de Colombey in Berlin; Leipzig, zwischen dem 29. Dezember 1839 und 7. Januar 1840 unbekannt Pernot de Colombey, Théodore Pernot de Colombey, Théodore Transkription: FMB-C Edition: FMB-C Felix Mendelssohn Bartholdy Correspondence Online-Ausgabe (FMB-C). Institut für Musikwissenschaft und Medienwissenschaft. Humboldt-Universität zu Berlin
Am Kupfergraben 5 10117 Berlin Deutschland
http://www.mendelssohn-online.com Creative Commons Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)

Maschinenlesbare Übertragung der vollständigen Korrespondenz Felix Mendelssohn Bartholdys (FMB-C)

Großbritannien Oxford GB-Ob Oxford, Bodleian Library Music Section M.D.M. d. 35/13. Autograph Théodore Pernot de Colombey an Felix Mendelssohn Bartholdy in Leipzig; Berlin, 7. Januar 1840 Je vais répondre aussi Catégoriquement que possible à la lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’écrire, en me renvoyant le projet de pièce que je vous avais adressé.Dabord je trouve fort rationnel Votre jugement

1 Doppelbl.: S. 1-4 Brieftext. – Der Brief ist vollständig in lateinischen Buchstaben geschrieben. Einige Wörter sind ohne Abstände zwischen den jeweiligen Wörtern notiert.

Théodore Pernot de Colombey

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Felix Mendelssohn Bartholdy Correspondence Online-Ausgabe FMB-C: Digitale Edition der vollständigen Korrespondenz Hin- und Gegenbriefe Felix Mendelssohn Bartholdys auf XML-TEI-Basis.

Die Felix Mendelssohn Bartholdy Correspondence Online-Ausgabe FMB-C ediert die Gesamtkorrespondenz des Komponisten Felix Mendelssohn Bartholdy 1809-1847 in Form einer digitalen, wissenschaftlich-kritischen Online-Ausgabe. Sie bietet neben der diplomatischen Wiedergabe der rund 6.000 Briefe Mendelssohns erstmals auch eine Gesamtausgabe der über 7.200 Briefe an den Komponisten sowie einen textkritischen, inhalts- und kontexterschließenden Kommentar aller Briefe. Sie wird ergänzt durch eine Personen- und Werkdatenbank, eine Lebenschronologie Mendelssohns, zahlreicher Register der Briefe, Werke, Orte und Körperschaften sowie weitere Verzeichnisse. Philologisches Konzept, Philologische FMB-C-Editionsrichtlinien: Uta Wald, Dr. Ulrich Taschow. Digitales Konzept, Digitale FMB-C-Editionsrichtlinien: Dr. Ulrich Taschow. Technische Konzeption der Felix Mendelssohn Bartholdy Correspondence FMB-C Ausgabe und Webdesign: Dr. Ulrich Taschow.

7. Januar 1840 Pernot de Colombey, Théodorecounter-resetPernot de Colombey, Théodore Berlin Deutschland Mendelssohn Bartholdy (bis 1816: Mendelssohn), Jacob Ludwig Felix (1809-1847) Leipzig Deutschland französisch
Pernot de Colombey, Théodore Pernot de Colombey, Théodore Berlin 7 Janvier 1840 Monsieur

Je vais répondre aussi Catégoriquement que possible à la lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’écrire, en me renvoyant le projet de pièce que je vous avais adressé.

Dabord je trouve fort rationnel Votre jugement Sur le Sujet de <hi n="1" rend="underline">Jeanne de Naples</hi><name key="PSN0113815" style="hidden" type="author">Pernot de Colombey, Théodore</name><name key="CRT0112119" style="hidden" type="dramatic_work">Jeanne de Naples (Libretto)</name>.Votre jugement Sur le Sujet de Jeanne de Naples – Mendelssohn hatte Théodore Pernot de Colombey den Librettoentwurf zu Jeanne de Naples kommentiert zurückgeschickt; siehe Brief fmb-1840-01-07-02 (Brief Nr. 2592) Felix Mendelssohn Bartholdy an Théodore Pernot de Colombey in Berlin, Leipzig, zwischen dem 29. Dezember 1839 und 7. Januar 1840. Il nous faut des Chemins moins battus que Cela et je vais Sans aucun retard, batir un scenario sur une autre donnée qui Sera moins tragique, peut-être plus intéressante. Je ne puis vous envoyer ce plan avec Cette lettre, par la raison excellente qu’il n’est pas fait et que je ne veux pas différer de répondre aux questions que vous Voulez bien m’adresser. Ce que je puis vous dire, C’est que l’Opéra dont je vous Soumettrai le projet, comporte ainsi que vous le désirez, les Conditions scèniques et musicales les plus indiquées; que les ressorts en seront pompeux & éclatans, que la représentation frappera les yeux tant par le brillant des Costumes que par les avantages de la localité.

|2| Pardonnez moi de vous faire une description qui ressemble beaucoup à une énigme, mais j’ai reconnu par expérience que rien n’était plus fatal que de donner à un Collaborateur un avant gout incomplet d’un Ouvrage à faire en participation. Quand une analyse est vague et peu claire, elle est nuisible. Je vous enverrai mon plan très détaillé,batir un scenario sur une autre donnée … Je vous enverrai mon plan très détaillé – Théodore Pernot de Colombey stellte in Aussicht, das Szenario eines anderen Stoffes auszuarbeiten und es Mendelssohn zuzuschicken. Am 19. Januar 1840 schlug er als literarische Grundlage den Roman L’Amirante de Castille von Laure Junot Duchesse d’Abrantès vor; siehe Brief gb-1840-01-19-01 Théodore Pernot de Colombey an Felix Mendelssohn Bartholdy in Leipzig, Berlin, 19. Januar 1840. Diese Idee verwarf er aber wieder; siehe Brief gb-1840-02-08-01 Théodore Pernot de Colombey an Felix Mendelssohn Bartholdy in Leipzig, Berlin, 8. Februar 1840. très explicatif sous deux ou trois jours.

Maintenant et pour en arriver à la question matérielle et non moins importante de nos relations, je vous dirai que j’ai engagement formel de l’Intendance Génerale de BerlinKönigliche SchauspieleBerlinDeutschland pour la Certaine Représentation d’un Opéra que nous ferions ensemble. J’ai fait dans un voyage d’ItalieItalienItalien, de LivourneLivornoItalien à NaplesNeapelItalien, la connaissance du Cte de RedernRedern, Wilhelm Friedrich Graf von (1802-1883). Nous nous sommes beaucoup vus alors (et il y a de cela trois mois environ) et il a été question dès ce moment d’un opéra à faire par moi pour BerlinKönigliches SchauspielhausBerlinDeutschland. Le ComteRedern, Wilhelm Friedrich Graf von (1802-1883) m’a engagé fort amicalement à venir en PrussePrusse – danach fehlender Satzpunkt. |3| j’y suis venu avec ma femmePernot de Colombey, Madame qui était aussi de ce grand voyage: depuis un mois et demi que nous sommes iciBerlinDeutschland des rapports beaucoup plus fréquente sont établis entre M. de RedernRedern, Wilhelm Friedrich Graf von (1802-1883) et nous et hier encore, en dinant chez lui, il m’a répété formellement que dès que nous serions d’accord vous et moi, sur la Composition d’un ouvrage, il nous donnait l’assurance réiterée qu’il serait immédiatement monté a BerlinKönigliches SchauspielhausBerlinDeutschland. Je vous dirai même qu’il y a entre lui et moi un traité verbal à Ce Sujet,j’ai engagement formel de l’Intendance Génerale de Berlin pour la Certaine Représentation d’un Opéra … il y a entre lui et moi un traité verbal à Ce Sujet – Pernot de Colombey deutete an, er habe bereits die mündliche Zusage des Generalintendanten der Königlichen Schauspiele Berlin, Wilhelm Friedrich Graf von Redern, für die Aufführung einer Oper in Berlin. Mendelssohn bat seine Mutter, sein Bruder Paul möge sich über Pernot de Colombey erkundigen; siehe Brief fmb-1840-01-11-01 (Brief Nr. 2593) Felix Mendelssohn Bartholdy an Lea Mendelssohn Bartholdy in Berlin, Leipzig, 11. Januar 1840. Lea Mendelssohn Bartholdy antwortete ihm bezuüglich Pernot de Colombey: »er steht in gar keinem Verhältniß zum hiesigen Theater, ausgenommen daß er einen Operntext eingereicht hat«. (Brief gb-1840-01-21-01 Lea Mendelssohn Bartholdy an Felix Mendelssohn Bartholdy in Leipzig, Berlin, 20. und 21. Januar 1840). traité que regarde à juste titre, comme aussi sacré et aussi solide qu’une Convention écrite. D’un autre Coté il n’y a aucune restriction relative à la faculté qui m’est laissée de faire représenter Notre ouvrage à ParisGrand OpéraParisFrankreich ou ailleurs, si bon nous semble. Seulement il devra être aux frais de l’IntendanceKönigliche SchauspieleBerlinDeutschland, traduit en Allemand et joué incontinent sur l’Opéra de BerlinKönigliches SchauspielhausBerlinDeutschland. Rien ne nous empechera de le faire représenter plus tard en FranceFrankreichFrankreich, si nous le jugeons Convenable.

Je tire les meilleurs présages de |4| notre commencement de communauté travailleuse. Cet ouvrage, je l’espère, en précédera plusieurs autres, chose dont je me félicite d’avance.

Ainsi, Monsieur, dans quelques jours vous recevrez un nouveau plan d’Opéra et sur Votre réponse que vous l’agréez, je me mettrai très promptement à l’œuvre et avant deux mois il sera complètement versifié. Pour BerlinKönigliches SchauspielhausBerlinDeutschland, il ne faudrait que trois actes, pour ParisGrand OpéraParisFrankreich nous trouverions bien moyen de le prolonger en Cinq.

En un mot, Monsieur, je crois dès aujourd’hui notre Collaboration arrétée et je vous prie de croire que j’en suis profondément satisfait et honoré.

Recevez, je vous prie, les Nouvelles assurances de ma haute Considération et de mon entier dévouement Thre de ColombeyBerlin 7 Januar 1840 / Herr / Ich werde so entschieden wie möglich auf den Brief, den Sie mir die Ehre erwiesen haben zu schreiben, antworten und in dem Sie mir den Entwurf des Stücks zurückschickten, den ich an Sie gesandt hatte. / Zunächst einmal finde ich Ihr Urteil über das Sujet der Jeanne de Naples sehr rational. Wir brauchen weniger ausgetretene Pfade als diesen und ich werde ohne Verzögerung ein Szenario auf einer anderen Idee aufbauen, die weniger tragisch und vielleicht interessanter sein wird. Ich kann Ihnen diesen Entwurf nicht zusammen mit diesem Brief schicken, aus dem guten Grund, dass er noch nicht fertig ist, und ich die Beantwortung der Fragen, die Sie an mich richten, nicht aufschieben möchte. Was ich Ihnen sagen kann, ist, dass die Oper, deren Entwurf ich Ihnen vorlegen werde, so wie Sie es wünschen, die geeignetsten szenischen und musikalischen Bedingungen aufweist, dass die Ausstattung pompös und strahlend sein wird und dass die Aufführung sowohl durch die Brillanz der Kostüme als auch durch die Vorzüge der Lokalität beeindrucken wird. |2| Verzeihen Sie mir, dass ich Ihnen eine Beschreibung gebe, die sehr nach einem Rätsel klingt, aber ich habe aus Erfahrung gelernt, dass nichts fataler ist, als einem Mitarbeiter einen unvollständigen Vorgeschmack auf ein Werk zu geben, das er mitgestalten soll. Wenn eine Analyse vage und unklar ist, ist sie schädlich. Ich werde Ihnen meinen sehr detaillierten und erklärenden Entwurf innerhalb von zwei oder drei Tagen zusenden. / Um nun zu der materiellen und nicht weniger wichtigen Frage unserer Beziehung zu kommen, möchte ich Ihnen mitteilen, dass ich von der Generalintendanz in Berlin die förmliche Zusage der garantierten Aufführung einer Oper habe, die wir gemeinsam machen würden. Ich habe auf einer Reise durch Italien, von Livorno nach Neapel, die Bekanntschaft des Grafen von Redern gemacht. Wir haben uns damals (und das war vor etwa drei Monaten) oft gesehen, und es war von diesem Zeitpunkt an die Rede von einer Oper, die ich für Berlin machen sollte. Der Graf hat mich sehr freundlich aufgefordert, nach Preußen zu kommen, |3| und ich bin gemeinsam mit meiner Frau gekommen, die ebenfalls an dieser großen Reise teilnahm. In den anderthalb Monaten, die wir hier sind, ist der Verkehr zwischen Herrn von Redern und uns viel häufiger geworden, und erst gestern, als wir bei ihm zu Abend aßen, wiederholte er ausdrücklich, dass er uns, sobald wir beide uns über die Komposition eines Werkes einig wären, erneut die Versicherung geben würde, dass es sofort in Berlin aufgeführt werden würde. Ich kann Ihnen sogar sagen, dass es zwischen ihm und mir diesbezüglich einen mündlichen Vertrag gibt, der zu Recht als ebenso heilig und verbindlich wie eine schriftliche Vereinbarung betrachtet werden kann. Andererseits gibt es keine Einschränkungen in Bezug auf das Recht, unser Werk in Paris oder anderswo aufführen zu lassen, wenn wir es für richtig halten. Es muss lediglich auf Kosten der Intendanz ins Deutsche übersetzt und unverzüglich an der Berliner Oper aufgeführt werden. Nichts wird uns daran hindern, es später in Frankreich aufführen zu lassen, wenn wir es für angebracht halten. / Ich sehe die besten Vorzeichen für |4| den Beginn unserer Zusammenarbeit. Ich hoffe, dass dieses Werk vielen anderen vorausgehen wird, was ich im Voraus begrüße. / So werden Sie, Herr, in einigen Tagen einen neuen Entwurf für eine Oper erhalten, und nach Ihrer Antwort, dass Sie damit einverstanden sind, werde ich mich sehr schnell an die Arbeit machen, und innerhalb von zwei Monaten wird er vollständig verfasst sein. Für Berlin bräuchten wir nur drei Akte, für Paris würden wir einen Weg finden, sie auf fünf zu verlängern. / Mit einem Wort, Herr, ich halte unsere Zusammenarbeit von heute an für beschlossen und bitte Sie mir zu glauben, dass ich dadurch zutiefst zufrieden und geehrt bin. / Bitte nehmen Sie die erneuten Versicherungen meiner Hochachtung und meiner vollen Hingabe entgegen. / Thre de Colombey
            Berlin 7 Janvier 1840 Monsieur
Je vais répondre aussi Catégoriquement que possible à la lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’écrire, en me renvoyant le projet de pièce que je vous avais adressé.
Dabord je trouve fort rationnel Votre jugement Sur le Sujet de Jeanne de Naples. Il nous faut des Chemins moins battus que Cela et je vais Sans aucun retard, batir un scenario sur une autre donnée qui Sera moins tragique, peut-être plus intéressante. Je ne puis vous envoyer ce plan avec Cette lettre, par la raison excellente qu’il n’est pas fait et que je ne veux pas différer de répondre aux questions que vous Voulez bien m’adresser. Ce que je puis vous dire, C’est que l’Opéra dont je vous Soumettrai le projet, comporte ainsi que vous le désirez, les Conditions scèniques et musicales les plus indiquées; que les ressorts en seront pompeux & éclatans, que la représentation frappera les yeux tant par le brillant des Costumes que par les avantages de la localité.
 Pardonnez moi de vous faire une description qui ressemble beaucoup à une énigme, mais j’ai reconnu par expérience que rien n’était plus fatal que de donner à un Collaborateur un avant gout incomplet d’un Ouvrage à faire en participation. Quand une analyse est vague et peu claire, elle est nuisible. Je vous enverrai mon plan très détaillé, très explicatif sous deux ou trois jours.
Maintenant et pour en arriver à la question matérielle et non moins importante de nos relations, je vous dirai que j’ai engagement formel de l’Intendance Génerale de Berlin pour la Certaine Représentation d’un Opéra que nous ferions ensemble. J’ai fait dans un voyage d’Italie, de Livourne à Naples, la connaissance du Cte de Redern. Nous nous sommes beaucoup vus alors (et il y a de cela trois mois environ) et il a été question dès ce moment d’un opéra à faire par moi pour Berlin. Le Comte m’a engagé fort amicalement à venir en Prusse j’y suis venu avec ma femme qui était aussi de ce grand voyage: depuis un mois et demi que nous sommes ici des rapports beaucoup plus fréquente sont établis entre M. de Redern et nous et hier encore, en dinant chez lui, il m’a répété formellement que dès que nous serions d’accord vous et moi, sur la Composition d’un ouvrage, il nous donnait l’assurance réiterée qu’il serait immédiatement monté a Berlin. Je vous dirai même qu’il y a entre lui et moi un traité verbal à Ce Sujet, traité que regarde à juste titre, comme aussi sacré et aussi solide qu’une Convention écrite. D’un autre Coté il n’y a aucune restriction relative à la faculté qui m’est laissée de faire représenter Notre ouvrage à Paris ou ailleurs, si bon nous semble. Seulement il devra être aux frais de l’Intendance, traduit en Allemand et joué incontinent sur l’Opéra de Berlin. Rien ne nous empechera de le faire représenter plus tard en France, si nous le jugeons Convenable.
Je tire les meilleurs présages de notre commencement de communauté travailleuse. Cet ouvrage, je l’espère, en précédera plusieurs autres, chose dont je me félicite d’avance.
Ainsi, Monsieur, dans quelques jours vous recevrez un nouveau plan d’Opéra et sur Votre réponse que vous l’agréez, je me mettrai très promptement à l’œuvre et avant deux mois il sera complètement versifié. Pour Berlin, il ne faudrait que trois actes, pour Paris nous trouverions bien moyen de le prolonger en Cinq.
En un mot, Monsieur, je crois dès aujourd’hui notre Collaboration arrétée et je vous prie de croire que j’en suis profondément satisfait et honoré.
Recevez, je vous prie, les Nouvelles assurances de ma haute Considération et de mon entier dévouement Thre de Colombey          
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Februar 1840.</note> très explicatif sous <date cert="medium" when-custom="1840-01-09 or 1840-01-10 or JJJJ-MM-TT">deux ou trois jours</date>.</p> <p>Maintenant et pour en arriver à la question matérielle et non moins importante de nos relations, je vous dirai que j’ai engagement formel de <placeName xml:id="placeName_7a1c636d-3be7-473d-bb0a-c7c6f7ba1b66">l’Intendance Génerale de Berlin<name key="NST0103541" style="hidden" subtype="Intendanz" type="institution">Königliche Schauspiele</name><settlement key="STM0100101" style="hidden" type="locality">Berlin</settlement><country style="hidden">Deutschland</country></placeName> pour la Certaine Représentation d’un Opéra que nous ferions ensemble. J’ai fait dans un voyage d’<placeName xml:id="placeName_0538d381-7bdb-4f7c-b38f-0043daea9448">Italie<settlement key="STM0104792" style="hidden" type="area">Italien</settlement><country style="hidden">Italien</country></placeName>, de <placeName xml:id="placeName_2cbd7bbb-767d-4da8-9568-08f50b3296ba">Livourne<settlement key="STM0104741" style="hidden" type="locality">Livorno</settlement><country style="hidden">Italien</country></placeName> à <placeName xml:id="placeName_64b3c8f4-4823-45a7-a31e-83cf105c4ff9">Naples<settlement key="STM0100178" style="hidden" type="locality">Neapel</settlement><country style="hidden">Italien</country></placeName>, la connaissance du <persName xml:id="persName_00c67da6-d206-4c3c-9f26-d2f1e6f02ce1">C<hi rend="superscript">te</hi> de Redern<name key="PSN0114098" style="hidden" type="person">Redern, Wilhelm Friedrich Graf von (1802-1883)</name></persName>. Nous nous sommes beaucoup vus alors (et il y a de cela trois mois environ) et il a été question dès ce moment d’un opéra à faire par moi pour <placeName xml:id="placeName_14b63e3c-cdbd-4a26-9bf5-ae2089d3df9d">Berlin<name key="NST0100415" style="hidden" subtype="" type="institution">Königliches Schauspielhaus</name><settlement key="STM0100101" style="hidden" type="locality">Berlin</settlement><country style="hidden">Deutschland</country></placeName>. <persName xml:id="persName_6b41c680-5e2a-49b8-9b38-b917d849ed12">Le Comte<name key="PSN0114098" style="hidden" type="person">Redern, Wilhelm Friedrich Graf von (1802-1883)</name></persName> m’a engagé fort amicalement à venir en Prusse<note resp="FMBC" style="hidden" type="text_constitution" xml:id="note_4a64cc4e-07dc-31bb8-07690-8c2834a446ef" xml:lang="de">Prusse – danach fehlender Satzpunkt.</note><seg type="pagebreak"> |3|<pb n="3" type="pagebreak"></pb></seg> j’y suis venu avec <persName xml:id="persName_e6a65fd1-dde3-4ec0-b2c8-efefb5afdcda">ma femme<name key="PSN0119881" style="hidden" type="person">Pernot de Colombey, Madame</name></persName> qui était aussi de ce grand voyage: depuis un mois et demi que nous sommes <placeName xml:id="placeName_0ebf6c8d-d008-4c64-b00a-1eecc76a6581">ici<settlement key="STM0100101" style="hidden" type="locality">Berlin</settlement><country style="hidden">Deutschland</country></placeName> des rapports beaucoup plus fréquente sont établis entre <persName xml:id="persName_231662ac-b1ae-4207-b148-dd6659f48dab">M. de Redern<name key="PSN0114098" style="hidden" type="person">Redern, Wilhelm Friedrich Graf von (1802-1883)</name></persName> et nous et hier encore, en dinant chez lui, il m’a répété formellement que dès que nous serions d’accord vous et moi, sur la Composition d’un ouvrage, il nous donnait l’assurance réiterée qu’il serait immédiatement monté a <placeName xml:id="placeName_ecdb1ef9-528f-4426-bb94-17c21a921739">Berlin<name key="NST0100415" style="hidden" subtype="" type="institution">Königliches Schauspielhaus</name><settlement key="STM0100101" style="hidden" type="locality">Berlin</settlement><country style="hidden">Deutschland</country></placeName>. Je vous dirai même qu’il y a entre lui et moi un traité verbal à Ce Sujet,<note resp="FMBC" style="hidden" type="single_place_comment" xml:id="note_0f48fb4a-ce94-139e3-cf699-98edc818e0ee" xml:lang="de">j’ai engagement formel de l’Intendance Génerale de Berlin pour la Certaine Représentation d’un Opéra … il y a entre lui et moi un traité verbal à Ce Sujet – Pernot de Colombey deutete an, er habe bereits die mündliche Zusage des Generalintendanten der Königlichen Schauspiele Berlin, Wilhelm Friedrich Graf von Redern, für die Aufführung einer Oper in Berlin. Mendelssohn bat seine Mutter, sein Bruder Paul möge sich über Pernot de Colombey erkundigen; siehe Brief fmb-1840-01-11-01 (Brief Nr. 2593) Felix Mendelssohn Bartholdy an Lea Mendelssohn Bartholdy in Berlin, Leipzig, 11. Januar 1840. Lea Mendelssohn Bartholdy antwortete ihm bezuüglich Pernot de Colombey: »er steht in gar keinem Verhältniß zum hiesigen Theater, ausgenommen daß er einen Operntext eingereicht hat«. (Brief gb-1840-01-21-01 Lea Mendelssohn Bartholdy an Felix Mendelssohn Bartholdy in Leipzig, Berlin, 20. und 21. Januar 1840).</note> traité que regarde à juste titre, comme aussi sacré et aussi solide qu’une Convention écrite. D’un autre Coté il n’y a aucune restriction relative à la faculté qui m’est laissée de faire représenter Notre ouvrage à <placeName xml:id="placeName_42bea3a0-2fa3-48f2-b919-078d6dee7bd1">Paris<name key="NST0100401" style="hidden" subtype="" type="institution">Grand Opéra</name><settlement key="STM0100105" style="hidden" type="locality">Paris</settlement><country style="hidden">Frankreich</country></placeName> ou ailleurs, si bon nous semble. Seulement il devra être aux frais de <placeName xml:id="placeName_b0773f64-a5dd-4096-b4f0-e0775ca79106">l’Intendance<name key="NST0103541" style="hidden" subtype="Intendanz" type="institution">Königliche Schauspiele</name><settlement key="STM0100101" style="hidden" type="locality">Berlin</settlement><country style="hidden">Deutschland</country></placeName>, traduit en Allemand et joué incontinent sur <placeName xml:id="placeName_92b35f2c-9ce7-48ad-885f-9ed013f92cda">l’Opéra de Berlin<name key="NST0100415" style="hidden" subtype="" type="institution">Königliches Schauspielhaus</name><settlement key="STM0100101" style="hidden" type="locality">Berlin</settlement><country style="hidden">Deutschland</country></placeName>. Rien ne nous empechera de le faire représenter plus tard en <placeName xml:id="placeName_f20620c7-afaf-4c71-9754-6b3e9966db03">France<settlement key="STM0104840" style="hidden" type="area">Frankreich</settlement><country style="hidden">Frankreich</country></placeName>, si nous le jugeons Convenable.</p> <p>Je tire les meilleurs présages de<seg type="pagebreak"> |4|<pb n="4" type="pagebreak"></pb></seg> notre commencement de communauté travailleuse. Cet ouvrage, je l’espère, en précédera plusieurs autres, chose dont je me félicite d’avance.</p> <p>Ainsi, Monsieur, dans quelques jours vous recevrez un nouveau plan d’Opéra et sur Votre réponse que vous l’agréez, je me mettrai très promptement à l’œuvre et avant deux mois il sera complètement versifié. Pour <placeName xml:id="placeName_e56b9227-d133-430e-a352-fd33f2665c37">Berlin<name key="NST0100415" style="hidden" subtype="" type="institution">Königliches Schauspielhaus</name><settlement key="STM0100101" style="hidden" type="locality">Berlin</settlement><country style="hidden">Deutschland</country></placeName>, il ne faudrait que trois actes, pour <placeName xml:id="placeName_bbd22a86-11d3-4c9d-bc1d-68ab4e05ab1f">Paris<name key="NST0100401" style="hidden" subtype="" type="institution">Grand Opéra</name><settlement key="STM0100105" style="hidden" type="locality">Paris</settlement><country style="hidden">Frankreich</country></placeName> nous trouverions bien moyen de le prolonger en Cinq.</p> <p>En un mot, Monsieur, je crois dès aujourd’hui notre Collaboration arrétée et je vous prie de croire que j’en suis profondément satisfait et honoré.</p> <closer rend="left">Recevez, je vous prie, les Nouvelles assurances de ma haute Considération et de mon entier dévouement</closer> <signed rend="right">Th<hi rend="superscript">re</hi> de Colombey<note resp="FMBC" style="hidden" type="translation" xml:id="note_840c9645-cea0-429c-a4e4-ca2ab293114a" xml:lang="de ">Berlin 7 Januar 1840 / Herr / Ich werde so entschieden wie möglich auf den Brief, den Sie mir die Ehre erwiesen haben zu schreiben, antworten und in dem Sie mir den Entwurf des Stücks zurückschickten, den ich an Sie gesandt hatte. / Zunächst einmal finde ich Ihr Urteil über das Sujet der Jeanne de Naples sehr rational. Wir brauchen weniger ausgetretene Pfade als diesen und ich werde ohne Verzögerung ein Szenario auf einer anderen Idee aufbauen, die weniger tragisch und vielleicht interessanter sein wird. Ich kann Ihnen diesen Entwurf nicht zusammen mit diesem Brief schicken, aus dem guten Grund, dass er noch nicht fertig ist, und ich die Beantwortung der Fragen, die Sie an mich richten, nicht aufschieben möchte. Was ich Ihnen sagen kann, ist, dass die Oper, deren Entwurf ich Ihnen vorlegen werde, so wie Sie es wünschen, die geeignetsten szenischen und musikalischen Bedingungen aufweist, dass die Ausstattung pompös und strahlend sein wird und dass die Aufführung sowohl durch die Brillanz der Kostüme als auch durch die Vorzüge der Lokalität beeindrucken wird. |2| Verzeihen Sie mir, dass ich Ihnen eine Beschreibung gebe, die sehr nach einem Rätsel klingt, aber ich habe aus Erfahrung gelernt, dass nichts fataler ist, als einem Mitarbeiter einen unvollständigen Vorgeschmack auf ein Werk zu geben, das er mitgestalten soll. Wenn eine Analyse vage und unklar ist, ist sie schädlich. Ich werde Ihnen meinen sehr detaillierten und erklärenden Entwurf innerhalb von zwei oder drei Tagen zusenden. / Um nun zu der materiellen und nicht weniger wichtigen Frage unserer Beziehung zu kommen, möchte ich Ihnen mitteilen, dass ich von der Generalintendanz in Berlin die förmliche Zusage der garantierten Aufführung einer Oper habe, die wir gemeinsam machen würden. Ich habe auf einer Reise durch Italien, von Livorno nach Neapel, die Bekanntschaft des Grafen von Redern gemacht. Wir haben uns damals (und das war vor etwa drei Monaten) oft gesehen, und es war von diesem Zeitpunkt an die Rede von einer Oper, die ich für Berlin machen sollte. Der Graf hat mich sehr freundlich aufgefordert, nach Preußen zu kommen, |3| und ich bin gemeinsam mit meiner Frau gekommen, die ebenfalls an dieser großen Reise teilnahm. In den anderthalb Monaten, die wir hier sind, ist der Verkehr zwischen Herrn von Redern und uns viel häufiger geworden, und erst gestern, als wir bei ihm zu Abend aßen, wiederholte er ausdrücklich, dass er uns, sobald wir beide uns über die Komposition eines Werkes einig wären, erneut die Versicherung geben würde, dass es sofort in Berlin aufgeführt werden würde. Ich kann Ihnen sogar sagen, dass es zwischen ihm und mir diesbezüglich einen mündlichen Vertrag gibt, der zu Recht als ebenso heilig und verbindlich wie eine schriftliche Vereinbarung betrachtet werden kann. Andererseits gibt es keine Einschränkungen in Bezug auf das Recht, unser Werk in Paris oder anderswo aufführen zu lassen, wenn wir es für richtig halten. Es muss lediglich auf Kosten der Intendanz ins Deutsche übersetzt und unverzüglich an der Berliner Oper aufgeführt werden. Nichts wird uns daran hindern, es später in Frankreich aufführen zu lassen, wenn wir es für angebracht halten. / Ich sehe die besten Vorzeichen für |4| den Beginn unserer Zusammenarbeit. Ich hoffe, dass dieses Werk vielen anderen vorausgehen wird, was ich im Voraus begrüße. / So werden Sie, Herr, in einigen Tagen einen neuen Entwurf für eine Oper erhalten, und nach Ihrer Antwort, dass Sie damit einverstanden sind, werde ich mich sehr schnell an die Arbeit machen, und innerhalb von zwei Monaten wird er vollständig verfasst sein. Für Berlin bräuchten wir nur drei Akte, für Paris würden wir einen Weg finden, sie auf fünf zu verlängern. / Mit einem Wort, Herr, ich halte unsere Zusammenarbeit von heute an für beschlossen und bitte Sie mir zu glauben, dass ich dadurch zutiefst zufrieden und geehrt bin. / Bitte nehmen Sie die erneuten Versicherungen meiner Hochachtung und meiner vollen Hingabe entgegen. / Thre de Colombey</note></signed> </div> </body> </text></TEI>