]> Brief: gb-1835-12-03-02

gb-1835-12-03-02

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Jean Isaac Jacob Rodrigues-Henriques an Felix Mendelssohn Bartholdy in Leipzig <lb></lb>Paris, 3. Dezember 1835 le 29. du mois dernier j’ai écrit à Madame votre mère pour lui exprimer la douleur que ma famille entière a ressenti en apprenant la perte que nous venons de faire de notre digne et Felix Mendelssohn Bartholdy Correspondence Online (FMB-C) unbekannt unbekannt Rodrigues-Henriques, Jean Isaac Jacob (1771-1846)Rodrigues-Henriques, Jean Isaac Jacob (1771-1846) Transkription: FMB-C Edition: FMB-C Felix Mendelssohn Bartholdy Correspondence Online-Ausgabe (FMB-C). Institut für Musikwissenschaft und Medienwissenschaft. Humboldt-Universität zu Berlin
Am Kupfergraben 5 10117 Berlin Deutschland
http://www.mendelssohn-online.com Creative Commons Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)

Maschinenlesbare Übertragung der vollständigen Korrespondenz Felix Mendelssohn Bartholdys (FMB-C)

Großbritannien Oxford GB-Ob Oxford, Bodleian Library Music Section M.D.M. d. 30/175. Autograph Jean Isaac Jacob Rodrigues-Henriques an Felix Mendelssohn Bartholdy in Leipzig; Paris, 3. Dezember 1835 le 29. du mois dernier j’ai écrit à Madame votre mère pour lui exprimer la douleur que ma famille entière a ressenti en apprenant la perte que nous venons de faire de notre digne et

1 Doppelbl.: S. 1-3 Brieftext; S. 4 Adresse, 4 Poststempel [3 / DEC. / 1835], [C·F·3·F(?)], [BERLIN 3-4 / 9/12], [ R18 / 9 12 / No4], Siegeloblate. – Der Brief ist vollständig in lateinischen Buchstaben geschrieben. Felix Mendelssohn Bartholdy erhielt den Brief am 10. Dezember 1835 in Leipzig; vgl. Brief (Brief Nr. 1269) Felix Mendelssohn Bartholdy an Lea Mendelssohn Bartholdy in Berlin, Leipzig, 10. Dezember 1835, Z. 33 f.: »Eben kommt wieder ein Brief vom alten Rodrigues; er schreibt freundlich«

Jean Isaac Jacob Rodrigues-Henriques.

Green Books

Felix Mendelssohn Bartholdy Correspondence Online-Ausgabe FMB-C: Digitale Edition der vollständigen Korrespondenz Hin- und Gegenbriefe Felix Mendelssohn Bartholdys auf XML-TEI-Basis.

Die Felix Mendelssohn Bartholdy Correspondence Online-Ausgabe FMB-C ediert die Gesamtkorrespondenz des Komponisten Felix Mendelssohn Bartholdy 1809-1847 in Form einer digitalen, wissenschaftlich-kritischen Online-Ausgabe. Sie bietet neben der diplomatischen Wiedergabe der rund 6.000 Briefe Mendelssohns erstmals auch eine Gesamtausgabe der über 7.200 Briefe an den Komponisten sowie einen textkritischen, inhalts- und kontexterschließenden Kommentar aller Briefe. Sie wird ergänzt durch eine Personen- und Werkdatenbank, eine Lebenschronologie Mendelssohns, zahlreicher Register der Briefe, Werke, Orte und Körperschaften sowie weitere Verzeichnisse. Philologisches Konzept, Philologische FMB-C-Editionsrichtlinien: Uta Wald, Dr. Ulrich Taschow. Digitales Konzept, Digitale FMB-C-Editionsrichtlinien: Dr. Ulrich Taschow. Technische Konzeption der Felix Mendelssohn Bartholdy Correspondence FMB-C Ausgabe und Webdesign: Dr. Ulrich Taschow.

3. Dezember 1835 Rodrigues-Henriques, Jean Isaac Jacob (1771-1846)counter-resetRodrigues-Henriques, Jean Isaac Jacob (1771-1846) ParisFrankreich Mendelssohn Bartholdy (bis 1816: Mendelssohn), Jacob Ludwig Felix (1809-1847) LeipzigDeutschland französisch
Monsieur Felix Mendelssohn Bartholdy à Berlin LeipzigUnbekannt
Rodrigues-Henriques, Jean Isaac Jacob (1771-1846) Rodrigues-Henriques, Jean Isaac Jacob (1771-1846) Paris le 3 Dcbre 1835. Mon cher Felix

le 29. du mois dernier j’ai écrit à Madame votre mèreMendelssohn Bartholdy (bis 1816: Mendelssohn), Lea Felicia Pauline (1777-1842) pour lui exprimer la douleur que ma famille entière a ressenti en apprenant la perte que nous venons de faire de notre digne et fidèle amiMendelssohn Bartholdy (bis 1816: Mendelssohn), Abraham Ernst (bis 1822: Abraham Moses) (1776-1835)la perte que nous venons de faire de notre digne et fidèle ami – Abraham Mendelssohn Bartholdy war am 19. November 1835 gestorben.. les défaits que vous me donnez par les courts et derniers moments de votre Père, sans diminuer notre affliction, nous font connaitre que Dieu a exaucé ses voeux en lui accordant une fin douce et sans tourment. c’est tout ce qu’il est permis à l’homme d’espérer.

mon filsRodrigues (Rodrigues-Henriques), Benjamin Olinde (1794-1851) a été très sensible à votre souvenir; il me charge de vous en remercier. il sait tout ce que vous & moi avons perdu et il est digne d’apprécier une telle infortune. si les circonstances vous ramènent à ParisParisFrankreich il sera heureux de vous témoigner les sentiments qu’il vous porte. depuis huit jours nous vivons ensemble de nous faisons ménage commun. c’est veux dire que, si Dieu le permet, |2| nous aurons l’avantage de vous recevoir en même tems temps tempstous les deux. Il en serait de même si Madame HenselHensel, Fanny Cäcilia (1805-1847) revenait — visiter la capitale; j’ai été sensiblement touché des lignes qu’elle m’a écrites dans la lettre de votre père, et je vous prie de le lui exprimer en mon nom. rappelez moi au souvenir de votre père; je désire qu’il demeure constamment avec son oncle JosephMendelssohn, Joseph (1770-1848). il ne peut que gagner sous tous les rapports à retrouver placé à ses côtés et sous sa directions. quant Madame DirichletDirichlet (Lejeune Dirichlet), Rebecka Henriette (1811-1858), je serais bien aise d’avoir conservé une place dans ses souvenirs. elle était si jeune quand je l’ai connue!

assurez Madame votre mèreMendelssohn Bartholdy (bis 1816: Mendelssohn), Lea Felicia Pauline (1777-1842) de mon respect et dites lui que je crois sentir tout le prix du procédé dont elle vient d’ à mon égard en vous chargeant de m’ttuire du cruel événement qui se porte le deuil dans son âme. elle a reconnue par cette émotion, que j’étais l’un des meilleurs amies de votre pèreMendelssohn Bartholdy (bis 1816: Mendelssohn), Abraham Ernst (bis 1822: Abraham Moses) (1776-1835); elle |3| a en raison.

comptez tous, épouse et enfants de MendelssohnMendelssohn Bartholdy, Familie von → Abraham Mendelssohn Bartholdy, par l’attachement & le dévouent de celui qui fut, jusqu’ à son dernier moment, l’ami sincère de votre vertueux chef. J. Rodrigues Père 2. Rue Grange Batelière.Paris, den 3. Dezember 1835. / Mein lieber Felix / am 29. des vergangenen Monats schrieb ich an Ihre Mutter, um ihr den Schmerz auszudrücken, den meine ganze Familie empfand, als sie von dem Verlust unseres würdigen und treuen Freundes erfuhr. Die Beteuerungen, die Sie mir über die kurzen und letzten Momente Ihres Vaters gaben, mindern zwar nicht unseren Kummer, lassen uns aber wissen, dass Gott seine Wünsche erfüllt hat, indem er ihm ein sanftes und schmerzfreies Ende ohne Qual gewährte. Das ist alles, was der Mensch hoffen darf. / Mein Sohn war sehr berührt von Ihrer Erinnerung; er bittet mich, Ihnen dafür zu danken. Er weiß, wie viel Sie und ich verloren haben, und er ist würdig, ein solches Unglück zu schätzen. Wenn die Umstände Sie nach Paris zurückbringen, wird er glücklich sein, Ihnen seine Gefühle für Sie zu zeigen. Seit acht Tagen leben wir zusammen und führen einen gemeinsamen Haushalt. Das bedeutet, dass wir, wenn Gott es erlaubt, |2| das Vergnügen haben werden, Sie beide gleichzeitig zu beherbergen. Dasselbe gilt, wenn Frau Hensel wieder — die Hauptstadt besuchen sollte; Die Zeilen, die sie mir in dem Brief Ihres Vaters geschrieben hat, haben mich sehr berührt, und ich bitte Sie, es ihr in meinem Namen zu sagen. Erinnern Sie mich an Ihren Vater; ich wünsche, dass er ständig bei seinem Onkel Joseph bleibt. Er kann in jeder Hinsicht nur gewinnen, wenn er an seiner Seite und unter seiner Leitung steht. Was Frau Dirichlet betrifft, so würde ich mich freuen, wenn ich einen Platz in ihren Erinnerungen behalten hätte. Sie war so jung, als ich sie kennenlernte. / Versichern Sie Ihrer Frau Mutter meines Respekts und sagen Sie ihr, dass ich glaube, den vollen Wert des Verhaltens zu spüren, das sie mir gegenüber an den Tag gelegt hat, indem sie Sie damit beauftragt hat, mich über das grausame Ereignis zu informieren, das ihre Seele betrauert; sie erkannte an dieser Emotion, dass ich einer der besten Freunde Ihres Vaters war; Zählen Sie alle, Mendelssohns Frau und Kinder, auf die Anhänglichkeit und Hingabe des Mannes, der bis zu seinem letzten Moment der aufrichtige Freund Ihres tugendhaften Familienvaters war. / J. Rodrigues Père / 2. Rue Grange Batelière.
            Paris le 3 Dcbre 1835. Mon cher Felix
le 29. du mois dernier j’ai écrit à Madame votre mère pour lui exprimer la douleur que ma famille entière a ressenti en apprenant la perte que nous venons de faire de notre digne et fidèle ami. les défaits que vous me donnez par les courts et derniers moments de votre Père, sans diminuer notre affliction, nous font connaitre que Dieu a exaucé ses voeux en lui accordant une fin douce et sans tourment. c’est tout ce qu’il est permis à l’homme d’espérer.
mon fils a été très sensible à votre souvenir; il me charge de vous en remercier. il sait tout ce que vous & moi avons perdu et il est digne d’apprécier une telle infortune. si les circonstances vous ramènent à Paris il sera heureux de vous témoigner les sentiments qu’il vous porte. depuis huit jours nous vivons ensemble de nous faisons ménage commun. c’est veux dire que, si Dieu le permet, nous aurons l’avantage de vous recevoir en même tems tous les deux. Il en serait de même si Madame Hensel revenait — visiter la capitale; j’ai été sensiblement touché des lignes qu’elle m’a écrites dans la lettre de votre père, et je vous prie de le lui exprimer en mon nom. rappelez moi au souvenir de votre père; je désire qu’il demeure constamment avec son oncle Joseph. il ne peut que gagner sous tous les rapports à retrouver placé à ses côtés et sous sa directions. quant Madame Dirichlet, je serais bien aise d’avoir conservé une place dans ses souvenirs. elle était si jeune quand je l’ai connue!
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comptez tous, épouse et enfants de Mendelssohn, par l’attachement & le dévouent de celui qui fut, jusqu’ à son dernier moment, l’ami sincère de votre vertueux chef. J. Rodrigues Père
2. Rue Grange Batelière.          
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