]> Brief: fmb-1837-11-19-01

fmb-1837-11-19-01

Hilfe zum Zitier-Tool

Um wichtige Textpassagen (Zitate) zu speichern und auf diese via Hyperlink zu verweisen, markieren Sie bitte den gewünschten Textbereich.

Daraufhin erscheint ein Fenster, in welchem Sie die ausgewählte Textpassage inkl. des Hyperlinks zur weiteren Verwendung in die Zwischenablage kopieren können.


Felix Mendelssohn Bartholdy an Jean-Baptiste Orphée Pierre Érard in London <lb></lb>Leipzig, 19. November 1837 Je vous écris pour vous demander vos bons conseils pour le piano que vous m’avez donné et dont je vous ai déjà parlé pendant mon dernier séjour à Londres. J’ai tâché, depuis mon retour, de Felix Mendelssohn Bartholdy Correspondence Online (FMB-C) noch nicht ermittelt noch nicht ermittelt Mendelssohn Bartholdy (bis 1816: Mendelssohn), Jacob Ludwig Felix (1809-1847)Mendelssohn Bartholdy (bis 1816: Mendelssohn), Jacob Ludwig Felix (1809-1847) Transkription: FMB-C Edition: FMB-C Felix Mendelssohn Bartholdy Correspondence Online-Ausgabe (FMB-C). Institut für Musikwissenschaft und Medienwissenschaft. Humboldt-Universität zu Berlin
Am Kupfergraben 5 10117 Berlin Deutschland
http://www.mendelssohn-online.com Creative Commons Attribution 4.0 International (CC BY 4.0) Bd. 5, 1771

Maschinenlesbare Übertragung der vollständigen Korrespondenz Felix Mendelssohn Bartholdys (FMB-C)

Julien Tiersot, Lettres de Musiciens. Écrites en français. Du XVe au XXe siècle. De 1831 à 1885, Paris 1936, Bd. 2, S. 331 f. (mit Faksimile der Grußformel ab Z. 51). - - - - - - Felix Mendelssohn Bartholdy an Jean-Baptiste Orphée Pierre Érard in London; Leipzig, 19. November 1837 Je vous écris pour vous demander vos bons conseils pour le piano que vous m’avez donné et dont je vous ai déjà parlé pendant mon dernier séjour à Londres. J’ai tâché, depuis mon retour, de pouvoir me dispenser

-

Felix Mendelssohn Bartholdy

-

Autograph, olim Archives nationales, Paris, Collection Bachimont (zuletzt 1936 nachweisbar). – Das Autograph, dessen Standort Tiersot 1936 mit »Collection Bachimont« angab, lässt sich nicht mehr nachweisen. Anfragen bei der Collection Bachimont in den Archives nationales, Paris, und bei der Henri Bachimont Collection der Bodleian Library in Oxford blieben ergebnislos.

Felix Mendelssohn Bartholdy Correspondence Online-Ausgabe FMB-C: Digitale Edition der vollständigen Korrespondenz Hin- und Gegenbriefe Felix Mendelssohn Bartholdys auf XML-TEI-Basis.

Die Felix Mendelssohn Bartholdy Correspondence Online-Ausgabe FMB-C ediert die Gesamtkorrespondenz des Komponisten Felix Mendelssohn Bartholdy 1809-1847 in Form einer digitalen, wissenschaftlich-kritischen Online-Ausgabe. Sie bietet neben der diplomatischen Wiedergabe der rund 6.000 Briefe Mendelssohns erstmals auch eine Gesamtausgabe der über 7.200 Briefe an den Komponisten sowie einen textkritischen, inhalts- und kontexterschließenden Kommentar aller Briefe. Sie wird ergänzt durch eine Personen- und Werkdatenbank, eine Lebenschronologie Mendelssohns, zahlreicher Register der Briefe, Werke, Orte und Körperschaften sowie weitere Verzeichnisse. Philologisches Konzept, Philologische FMB-C-Editionsrichtlinien: Uta Wald, Dr. Ulrich Taschow. Digitales Konzept, Digitale FMB-C-Editionsrichtlinien: Dr. Ulrich Taschow. Technische Konzeption der Felix Mendelssohn Bartholdy Correspondence FMB-C Ausgabe und Webdesign: Dr. Ulrich Taschow.

19. November 1837 Mendelssohn Bartholdy (bis 1816: Mendelssohn), Jacob Ludwig Felix (1809-1847)counter-resetMendelssohn Bartholdy (bis 1816: Mendelssohn), Jacob Ludwig Felix (1809-1847) Leipzig Deutschland Érard, Jean-Baptiste Orphée Pierre (1794-1855) London Großbritannien französisch
Mendelssohn Bartholdy (bis 1816: Mendelssohn), Jacob Ludwig Felix (1809-1847)Mendelssohn Bartholdy (bis 1816: Mendelssohn), Jacob Ludwig Felix (1809-1847)Leipsic, ce 19 Nov. 1837.Mon cher Erard,

Je vous écris pour vous demander vos bons conseils pour le piano que vous m’avez donné et dont je vous ai déjà parlé pendant mon dernier séjour à Londres. J’ai tâché, depuis mon retour, de pouvoir me dispenser de vous écrire à ce sujet, parce que je dois craindre de trop abuser de votre bonté et complaisance, mais voyant qu’il me faudra pourtant y avoir recours j’espère que vous excuserez encore cette liberté comme tant d’autres et que vous ne l’attribuerez qu’au désir que j’ai de ne jouer que sur votre piano en public comme chet chez moi. Or étant revenu d’Angleterre j’ai trouvé le toucher de mon piano tellement changé ou plutôt j’ai trouvé un telle différence entre les nouveaux que j’avais touchés et celui-ci, qu’il m’a fallu faire chercher un facteur d’ici qui a étudié en Angleterre, qui connaît et admire vos pianos à fond, et qui avait déjà une fois réparé quelque petite chose à celui-ci; je lui ai dit ce que vous m’aviez conseillé, quant au rapprochement des touches et du moyen que vous m’avez indiqué de resserrer le mécanisme, mais après avoir bien examiné l’intérieur il m’a fait appercevoir que, même par ce moyen, je n’éviterais pas le plus grand inconvénient qui y existe à présent: c’est le bruit intérieur des marteaux etc. qu’on entend très distinctement dès qu’on joue des passages très rapides. Le fait est que ce bruit est très désagréable et qu’en même temps, le toucher dans le pianissimo ne répondant presque pas du tout, je me suis vu forcé quand j’ai voulu dernièrement jouer en public de prendre un autre piano qui a produit un si mauvais effet que ce soir même j’ai résolu de ne plus jouer du tout en public avant de vous avoir écrit et tâché de remédier à ce défaut. Je viens vous demander si vous trouveriez bon que je vous envoie la mécanique entière à Londres; je trouverai certainement un moyen de le faire de suite et aucune dépense ne me serait trop grande si cela pouvait me mener à mon but. Je n’hésiterais même pas à envoyer l’instrument entier, mais je crois que la mécanique suffirait, parce que le ton de l’instrument est toujours aussi beau et frais que possible; chaque son pour soi seul est de la plus grande perfection, mais dès qu’on se met à jouer, on n’en est plus le maître, et le bruit intérieur du mécanisme et l’extérieur des touches qui se froissent en gâte entièrement l’effet. Donc, croyez-vous pouvoir remédier à ces inconvénients si je vous envoyais le mécanisme par Hamburg et (ce que j’aurais dû demander d’abord) voudrez vous le faire pour moi, si vous pouvez? Mais j’espère bien que vous voudrez me donner cette nouvelle preuve de bonté et d’ailleurs c’est vous qui avez gâté et moi et mon public. Il m’est impossible de jouer au concert sur mon piano dans l’état qu’il est et cependant si j’en prends un autre je m’étonne combien je suis gênè et comment je ne puis pas produire la moitié de l’effet que je me propose. De l’autre côté le public s’est habitué à entendre mon piano et n’en voudrait pas entendre un autre, et voilà comme je dis que c’est vous-même qui me forcez de vous importuner. Je vous prie, répondez bientôt si vous avez le temps et dites si je dois envoyer le toucher avec le mécanisme (je ne connais pas le terme technique). Je vous prie de me répondre bientôt parce que je voudrais jouer encore dans les concerts de cet hiver et qu’alors vous voyez qu’il n’y aurait pas de temps à perdre pour envoyer le paquet. Encore une fois pardonnez moi la liberté et écrivez mois que vous la pardonnez. Songez aussi quelquefois aux conseils que je vous ai donné, moi, quant au „single life“, dans la MarlboroughstreetÉrard, Klavierfabrik in Paris und London, et suivez mon exemple si vous voulez être bien heureux. Et n’oubliez pas entièrement votre ami

votre très devouéFelix Mendelssohn BartholdyLeipzig, den 19. Nov. 1837 / Mein lieber Erard, / Ich schreibe Ihnen, um Sie nach Ihrem Rat bezüglich des Klaviers zu fragen, das Sie mir geschickt und von dem ich Ihnen bereits bei meinem letzten Aufenthalt in London erzählt habe. Ich habe mich bemüht, nach meiner Rückkehr, davon Abstand zu nehmen Ihnen darüber zu schreiben, weil ich doch fürchten muss, Ihre Güte und Gefälligkeit zu sehr zu beanspruchen, aber da ich trotz allem darüber Auskunft benötige, hoffe ich Sie werden mir diese Freiheit wie auch so viele andere noch einmal verzeihen und sie nur dem Wunsch zuschreiben, auf Ihrem Klavier öffentlich genauso spielen zu wollen wie zu Hause. Nun fand ich jedoch nach meiner Rückkehr aus England den Anschlag meines Klaviers derart verändert oder vielmehr entdeckte ich einen solchen Unterschied zwischen den neuen, die ich berührt, und diesem hier, dass ich hier einen Hersteller aufsuchen musste, der in England studiert hatte und Ihre Klaviere vollkommen kennt und bewundert, und der schon einmal eine kleine Sache an diesem hier repariert hatte; ich habe ihm mitgeteilt, was Sie mir geraten hatten, von der Annäherung der Tasten und dem Mittel, das Sie mir gezeigt haben um den Mechanismus nachzuziehen, aber nach genauer Untersuchung des Innenraumes gab er mir zu erkennen, dass, sogar durch dieses Mittel, ich dem großen Missstand nicht würde entgehen können, der sich hier findet: nämlich dem inneren Lärm der Klöppel etc. den man sehr deutlich hört beim Spielen sehr schneller Passagen. Tatsache ist, dass dieser Lärm sehr unangenehm ist und dass zudem der Anschlag im pianissimo fast gar nicht anspricht, dadurch habe ich mich, als ich das letzte Mal öffentlich spielen wollte, gezwungen gesehen ein anderes Klavier zu benutzen, was jedoch ein so schlechtes Ergebnis brachte, dass ich noch an diesem Abend beschloss nicht mehr öffentlich zu spielen bis ich Ihnen geschrieben und versucht habe diesem Mangel abzuhelfen. Ich möchte Sie gern fragen, ob Sie es als gut erachten, wenn ich Ihnen die ganze Mechanik nach London schicke; ich werde sicherlich eine Möglichkeit finden es in der Folge zu tun und keine Ausgabe soll mir zu groß sein, wenn sie mich zu meinem Ziel führen kann. Ich zögere auch nicht das ganze Instrument zu schicken, aber ich denke die Mechanik sollte ausreichen, denn der Ton des Instrumentes ist immer so schön und frisch wie möglich; jeder Klang für sich ist von allergrößter Perfektion, aber sobald man zu spielen beginnt, ist man darüber nicht mehr Herr, und der innere Lärm der Mechanik und der äußere der Tasten, die sich zusammenziehen, verderben vollkommen das Ergebnis. Also, glauben Sie diesen Missständen abhelfen zu können, wenn ich Ihnen die Mechanik über Hamburg schicke und (das hätte ich zuvor fragen müssen) würden Sie dies für mich tun, wenn Sie können? Aber ich hoffe sehr, dass Sie mir diesen erneuten Beweis Ihrer Güte geben und im Übrigen sind Sie es, die mich und mein Publikum verwöhnt haben. Es ist mir unter diesen Bedingungen unmöglich im Konzert auf meinem Klavier zu spielen und wenn ich dagegen ein anderes nehme, bin ich erstaunt, wie beeinträchtigt ich bin und wie ich nicht halb so viel Wirkung hervorrufe wie ich mir vornehme. Auf der anderen Seite ist das Publikum daran gewöhnt mein Klavier zu hören und möchte kein anderes hören, und genau wie ich Ihnen sagte, Sie selbst sind es, der mich veranlasst Sie zu belästigen. Ich bitte Sie, antworten Sie bald, wenn Sie die Zeit haben, und sagen Sie mir, ob ich Ihnen die Tasten mit der Mechanik (ich kenne den technischen Begriff nicht) schicken soll. Ich bitte Sie mir baldmöglichst zu antworten weil ich gerne noch in diesem Winter im Konzert spielen möchte und daher sehen Sie, dass es keine Zeit zu verlieren gilt das Paket zu verschicken. Entschuldigen Sie mir noch einmal die Freiheit und schreiben Sie mir, dass Sie sie verzeihen. Denken Sie auch manchmal an den Rat, den ich Ihnen in der Marlboroughstreet gab, was das „single life“ betrifft, folgen Sie meinem Beispiel, wenn Sie glücklich sein möchten. Und vergessen Sie nicht ganz / Ihren sehr ergebenen Freund / Felix Mendelssohn Bartholdy
            Leipsic, ce 19 Nov. 1837. Mon cher Erard,
Je vous écris pour vous demander vos bons conseils pour le piano que vous m’avez donné et dont je vous ai déjà parlé pendant mon dernier séjour à Londres. J’ai tâché, depuis mon retour, de pouvoir me dispenser de vous écrire à ce sujet, parce que je dois craindre de trop abuser de votre bonté et complaisance, mais voyant qu’il me faudra pourtant y avoir recours j’espère que vous excuserez encore cette liberté comme tant d’autres et que vous ne l’attribuerez qu’au désir que j’ai de ne jouer que sur votre piano en public comme chet chez moi. Or étant revenu d’Angleterre j’ai trouvé le toucher de mon piano tellement changé ou plutôt j’ai trouvé un telle différence entre les nouveaux que j’avais touchés et celui-ci, qu’il m’a fallu faire chercher un facteur d’ici qui a étudié en Angleterre, qui connaît et admire vos pianos à fond, et qui avait déjà une fois réparé quelque petite chose à celui-ci; je lui ai dit ce que vous m’aviez conseillé, quant au rapprochement des touches et du moyen que vous m’avez indiqué de resserrer le mécanisme, mais après avoir bien examiné l’intérieur il m’a fait appercevoir que, même par ce moyen, je n’éviterais pas le plus grand inconvénient qui y existe à présent: c’est le bruit intérieur des marteaux etc. qu’on entend très distinctement dès qu’on joue des passages très rapides. Le fait est que ce bruit est très désagréable et qu’en même temps, le toucher dans le pianissimo ne répondant presque pas du tout, je me suis vu forcé quand j’ai voulu dernièrement jouer en public de prendre un autre piano qui a produit un si mauvais effet que ce soir même j’ai résolu de ne plus jouer du tout en public avant de vous avoir écrit et tâché de remédier à ce défaut. Je viens vous demander si vous trouveriez bon que je vous envoie la mécanique entière à Londres; je trouverai certainement un moyen de le faire de suite et aucune dépense ne me serait trop grande si cela pouvait me mener à mon but. Je n’hésiterais même pas à envoyer l’instrument entier, mais je crois que la mécanique suffirait, parce que le ton de l’instrument est toujours aussi beau et frais que possible; chaque son pour soi seul est de la plus grande perfection, mais dès qu’on se met à jouer, on n’en est plus le maître, et le bruit intérieur du mécanisme et l’extérieur des touches qui se froissent en gâte entièrement l’effet. Donc, croyez-vous pouvoir remédier à ces inconvénients si je vous envoyais le mécanisme par Hamburg et (ce que j’aurais dû demander d’abord) voudrez vous le faire pour moi, si vous pouvez? Mais j’espère bien que vous voudrez me donner cette nouvelle preuve de bonté et d’ailleurs c’est vous qui avez gâté et moi et mon public. Il m’est impossible de jouer au concert sur mon piano dans l’état qu’il est et cependant si j’en prends un autre je m’étonne combien je suis gênè et comment je ne puis pas produire la moitié de l’effet que je me propose. De l’autre côté le public s’est habitué à entendre mon piano et n’en voudrait pas entendre un autre, et voilà comme je dis que c’est vous-même qui me forcez de vous importuner. Je vous prie, répondez bientôt si vous avez le temps et dites si je dois envoyer le toucher avec le mécanisme (je ne connais pas le terme technique) . Je vous prie de me répondre bientôt parce que je voudrais jouer encore dans les concerts de cet hiver et qu’alors vous voyez qu’il n’y aurait pas de temps à perdre pour envoyer le paquet. Encore une fois pardonnez moi la liberté et écrivez mois que vous la pardonnez. Songez aussi quelquefois aux conseils que je vous ai donné, moi, quant au „single life“, dans la Marlboroughstreet, et suivez mon exemple si vous voulez être bien heureux. Et n’oubliez pas entièrement votre ami
votre très devoué
Felix Mendelssohn Bartholdy          
            <TEI xmlns="http://www.tei-c.org/ns/1.0" xmlns:xsi="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance" xsi:schemaLocation="http://www.tei-c.org/ns/1.0 ../../../fmbc_framework/xsd/fmb-c.xsd" xml:id="fmb-1837-11-19-01" xml:space="default"> <teiHeader xml:lang="de"> <fileDesc> <titleStmt> <title key="fmb-1837-11-19-01" xml:id="title_5577cdde-7d89-4dbe-a058-412c821b4a3b">Felix Mendelssohn Bartholdy an Jean-Baptiste Orphée Pierre Érard in London <lb></lb>Leipzig, 19. November 1837</title> <title level="s" type="incipit" xml:id="title_aa9ec4f5-c69d-4c55-ac57-3d0c1eb57fa5">Je vous écris pour vous demander vos bons conseils pour le piano que vous m’avez donné et dont je vous ai déjà parlé pendant mon dernier séjour à Londres. J’ai tâché, depuis mon retour, de</title> <title level="s" type="sub" xml:id="title_f248d972-bcb6-48e0-a13c-8d343982ae12">Felix Mendelssohn Bartholdy Correspondence Online (FMB-C)</title> <title key="not_yet_determined" type="precursor">noch nicht ermittelt</title> <title key="not_yet_determined" type="successor">noch nicht ermittelt</title> <author key="PSN0000001">Mendelssohn Bartholdy (bis 1816: Mendelssohn), Jacob Ludwig Felix (1809-1847)</author><respStmt><resp resp="writer"></resp><persName key="PSN0000001" resp="writer">Mendelssohn Bartholdy (bis 1816: Mendelssohn), Jacob Ludwig Felix (1809-1847)</persName></respStmt><respStmt resp="transcription"> <resp resp="transcription">Transkription: </resp> <name resp="transcription">FMB-C</name> </respStmt> <respStmt resp="edition"> <resp resp="edition">Edition: </resp> <name resp="edition">FMB-C</name> </respStmt> </titleStmt> <publicationStmt> <publisher>Felix Mendelssohn Bartholdy Correspondence Online-Ausgabe (FMB-C). Institut für Musikwissenschaft und Medienwissenschaft. Humboldt-Universität zu Berlin</publisher> <address> <street>Am Kupfergraben 5</street> <placeName> <settlement>10117 Berlin</settlement> <country>Deutschland</country> </placeName> </address> <idno type="URI">http://www.mendelssohn-online.com</idno> <availability> <licence target="http://creativecommons.org/licenses/by/4.0/">Creative Commons Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)</licence> </availability> <idno type="MSB">Bd. 5, 1771</idno></publicationStmt> <seriesStmt> <p>Maschinenlesbare Übertragung der vollständigen Korrespondenz Felix Mendelssohn Bartholdys (FMB-C)</p> </seriesStmt> <sourceDesc source="edition_template_printout" xml:id="sourceDesc_d4d87925-b000-491a-8d4c-002ab883bee1"> <bibl type="printed_letter">Julien Tiersot, Lettres de Musiciens. Écrites en français. Du XVe au XXe siècle. De 1831 à 1885, Paris 1936, Bd. 2, S. 331 f. (mit Faksimile der Grußformel ab Z. 51).</bibl> <msDesc> <msIdentifier> <country>-</country> <settlement>-</settlement> <institution key="RISM">-</institution> <repository>-</repository> <collection>-</collection> <idno type="signatur">-</idno> </msIdentifier> <msContents> <msItem> <title key="fmb-1837-11-19-01" type="letter" xml:id="title_5fa4af3b-0811-495e-9f53-a970b0997a16">Felix Mendelssohn Bartholdy an Jean-Baptiste Orphée Pierre Érard in London; Leipzig, 19. November 1837</title> <incipit>Je vous écris pour vous demander vos bons conseils pour le piano que vous m’avez donné et dont je vous ai déjà parlé pendant mon dernier séjour à Londres. J’ai tâché, depuis mon retour, de pouvoir me dispenser </incipit> </msItem> </msContents> <physDesc> <p>-</p> <handDesc hands="1"> <p>Felix Mendelssohn Bartholdy</p> </handDesc> <accMat> <listBibl> <bibl type="none"></bibl> </listBibl> </accMat> </physDesc> <history> <provenance> <p>-</p> </provenance> </history> <additional> <listBibl> <bibl type="autograph">Autograph, olim Archives nationales, Paris, Collection Bachimont (zuletzt 1936 nachweisbar). – Das Autograph, dessen Standort Tiersot 1936 mit »Collection Bachimont« angab, lässt sich nicht mehr nachweisen. Anfragen bei der Collection Bachimont in den Archives nationales, Paris, und bei der Henri Bachimont Collection der Bodleian Library in Oxford blieben ergebnislos.</bibl> </listBibl> </additional> </msDesc> </sourceDesc> </fileDesc> <encodingDesc><projectDesc><p>Felix Mendelssohn Bartholdy Correspondence Online-Ausgabe FMB-C: Digitale Edition der vollständigen Korrespondenz Hin- und Gegenbriefe Felix Mendelssohn Bartholdys auf XML-TEI-Basis.</p></projectDesc><editorialDecl><p>Die Felix Mendelssohn Bartholdy Correspondence Online-Ausgabe FMB-C ediert die Gesamtkorrespondenz des Komponisten Felix Mendelssohn Bartholdy 1809-1847 in Form einer digitalen, wissenschaftlich-kritischen Online-Ausgabe. Sie bietet neben der diplomatischen Wiedergabe der rund 6.000 Briefe Mendelssohns erstmals auch eine Gesamtausgabe der über 7.200 Briefe an den Komponisten sowie einen textkritischen, inhalts- und kontexterschließenden Kommentar aller Briefe. Sie wird ergänzt durch eine Personen- und Werkdatenbank, eine Lebenschronologie Mendelssohns, zahlreicher Register der Briefe, Werke, Orte und Körperschaften sowie weitere Verzeichnisse. Philologisches Konzept,  Philologische FMB-C-Editionsrichtlinien: Uta Wald, Dr. Ulrich Taschow. Digitales Konzept, Digitale FMB-C-Editionsrichtlinien: Dr. Ulrich Taschow. Technische Konzeption der Felix Mendelssohn Bartholdy Correspondence FMB-C Ausgabe und Webdesign: Dr. Ulrich Taschow.</p></editorialDecl></encodingDesc> <profileDesc> <creation> <date cert="high" when="1837-11-19" xml:id="date_1de41f0b-52dc-45ad-aaaa-d372fbb3693a">19. November 1837</date></creation> <correspDesc> <correspAction type="sent"> <persName key="PSN0000001" resp="author" xml:id="persName_ee3ff776-346f-40ae-a36b-ec8fbe1e9688">Mendelssohn Bartholdy (bis 1816: Mendelssohn), Jacob Ludwig Felix (1809-1847)</persName><note>counter-reset</note><persName key="PSN0000001" resp="writer">Mendelssohn Bartholdy (bis 1816: Mendelssohn), Jacob Ludwig Felix (1809-1847)</persName> <placeName type="writing_place" xml:id="placeName_04c80e32-a2bb-45d5-a1d3-d4f5d9d4e621"> <settlement key="STM0100116">Leipzig</settlement> <country>Deutschland</country></placeName></correspAction> <correspAction type="received"> <persName key="PSN0110924" resp="receiver" xml:id="persName_3152df6a-3fcd-4fa9-bde0-9a77c405ff53">Érard, Jean-Baptiste Orphée Pierre (1794-1855)</persName> <placeName type="receiving_place" xml:id="placeName_36cbcc98-5f4d-40d7-b01f-5c065a20eb1d"> <settlement key="STM0100126">London</settlement> <country>Großbritannien</country> </placeName></correspAction> </correspDesc> <langUsage> <language ident="fr">französisch</language> </langUsage> </profileDesc> <revisionDesc status="draft">  </revisionDesc> </teiHeader> <text type="letter"> <body> <div n="1" type="act_of_writing" xml:id="div_e8eb3630-b6f0-47e3-b603-6f1164da0679"><docAuthor key="PSN0000001" resp="author" style="hidden">Mendelssohn Bartholdy (bis 1816: Mendelssohn), Jacob Ludwig Felix (1809-1847)</docAuthor><docAuthor key="PSN0000001" resp="writer" style="hidden">Mendelssohn Bartholdy (bis 1816: Mendelssohn), Jacob Ludwig Felix (1809-1847)</docAuthor><dateline rend="right">Leipsic, ce <date cert="high" when="1837-11-19" xml:id="date_999ad98b-ab71-4e0d-85d3-47d30a2fa177">19 Nov. 1837</date>.</dateline><salute rend="left">Mon cher Erard,</salute><p style="paragraph_without_indent">Je vous écris pour vous demander vos bons conseils pour le piano que vous m’avez donné et dont je vous ai déjà parlé pendant mon dernier séjour à Londres. J’ai tâché, depuis mon retour, de pouvoir me dispenser de vous écrire à ce sujet, parce que je dois craindre de trop abuser de votre bonté et complaisance, mais voyant qu’il me faudra pourtant y avoir recours j’espère que vous excuserez encore cette liberté comme tant d’autres et que vous ne l’attribuerez qu’au désir que j’ai de ne jouer que sur votre piano en public comme chet chez moi. Or étant revenu d’Angleterre j’ai trouvé le toucher de mon piano tellement changé ou plutôt j’ai trouvé un telle différence entre les nouveaux que j’avais touchés et celui-ci, qu’il m’a fallu faire chercher un facteur d’ici qui a étudié en Angleterre, qui connaît et admire vos pianos à fond, et qui avait déjà une fois réparé quelque petite chose à celui-ci; je lui ai dit ce que vous m’aviez conseillé, quant au rapprochement des touches et du moyen que vous m’avez indiqué de resserrer le mécanisme, mais après avoir bien examiné l’intérieur il m’a fait appercevoir que, même par ce moyen, je n’éviterais pas le plus grand inconvénient qui y existe à présent: c’est le bruit intérieur des marteaux etc. qu’on entend très distinctement dès qu’on joue des passages très rapides. Le fait est que ce bruit est très désagréable et qu’en même temps, le toucher dans le pianissimo ne répondant presque pas du tout, je me suis vu forcé quand j’ai voulu dernièrement jouer en public de prendre un autre piano qui a produit un si mauvais effet que ce soir même j’ai résolu de ne plus jouer du tout en public avant de vous avoir écrit et tâché de remédier à ce défaut. Je viens vous demander si vous trouveriez bon que je vous envoie la mécanique entière à Londres; je trouverai certainement un moyen de le faire de suite et aucune dépense ne me serait trop grande si cela pouvait me mener à mon but. Je n’hésiterais même pas à envoyer l’instrument entier, mais je crois que la mécanique suffirait, parce que le ton de l’instrument est toujours aussi beau et frais que possible; chaque son pour soi seul est de la plus grande perfection, mais dès qu’on se met à jouer, on n’en est plus le maître, et le bruit intérieur du mécanisme et l’extérieur des touches qui se froissent en gâte entièrement l’effet. Donc, croyez-vous pouvoir remédier à ces inconvénients si je vous envoyais le mécanisme par Hamburg et (ce que j’aurais dû demander d’abord) voudrez vous le faire pour moi, si vous pouvez? Mais j’espère bien que vous voudrez me donner cette nouvelle preuve de bonté et d’ailleurs c’est vous qui avez gâté et moi et mon public. Il m’est impossible de jouer au concert sur mon piano dans l’état qu’il est et cependant si j’en prends un autre je m’étonne combien je suis gênè et comment je ne puis pas produire la moitié de l’effet que je me propose. De l’autre côté le public s’est habitué à entendre mon piano et n’en voudrait pas entendre un autre, et voilà comme je dis que c’est vous-même qui me forcez de vous importuner. Je vous prie, répondez bientôt si vous avez le temps et dites si je dois envoyer le toucher avec le mécanisme (je ne connais pas le terme technique). Je vous prie de me répondre bientôt parce que je voudrais jouer encore dans les concerts de cet hiver et qu’alors vous voyez qu’il n’y aurait pas de temps à perdre pour envoyer le paquet. Encore une fois pardonnez moi la liberté et écrivez mois que vous la pardonnez. Songez aussi quelquefois aux conseils que je vous ai donné, moi, quant au „single life“, dans la <persName xml:id="persName_bbed5ab4-e872-48c6-b3b1-72e837b12459">Marlboroughstreet<name key="PSN0110926" style="hidden">Érard, Klavierfabrik in Paris und London</name></persName>, et suivez mon exemple si vous voulez être bien heureux. <seg type="closer" xml:id="seg_28af3e05-1374-4b43-b123-0dc342247438">Et n’oubliez pas entièrement votre ami</seg></p><signed rend="right">votre très devoué</signed><signed rend="right">Felix Mendelssohn Bartholdy<note resp="UT" style="hidden" type="translation" xml:id="note_d9c84415-f286-49a6-a1d1-6f867a38bd04" xml:lang="fr ">Leipzig, den 19. Nov. 1837 / Mein lieber Erard, / Ich schreibe Ihnen, um Sie nach Ihrem Rat bezüglich des Klaviers zu fragen, das Sie mir geschickt und von dem ich Ihnen bereits bei meinem letzten Aufenthalt in London erzählt habe. Ich habe mich bemüht, nach meiner Rückkehr, davon Abstand zu nehmen Ihnen darüber zu schreiben, weil ich doch fürchten muss, Ihre Güte und Gefälligkeit zu sehr zu beanspruchen, aber da ich trotz allem darüber Auskunft benötige, hoffe ich Sie werden mir diese Freiheit wie auch so viele andere noch einmal verzeihen und sie nur dem Wunsch zuschreiben, auf Ihrem Klavier öffentlich genauso spielen zu wollen wie zu Hause. Nun fand ich jedoch nach meiner Rückkehr aus England den Anschlag meines Klaviers derart verändert oder vielmehr entdeckte ich einen solchen Unterschied zwischen den neuen, die ich berührt, und diesem hier, dass ich hier einen Hersteller aufsuchen musste, der in England studiert hatte und Ihre Klaviere vollkommen kennt und bewundert, und der schon einmal eine kleine Sache an diesem hier repariert hatte; ich habe ihm mitgeteilt, was Sie mir geraten hatten, von der Annäherung der Tasten und dem Mittel, das Sie mir gezeigt haben um den Mechanismus nachzuziehen, aber nach genauer Untersuchung des Innenraumes gab er mir zu erkennen, dass, sogar durch dieses Mittel, ich dem großen Missstand nicht würde entgehen können, der sich hier findet: nämlich dem inneren Lärm der Klöppel etc. den man sehr deutlich hört beim Spielen sehr schneller Passagen. Tatsache ist, dass dieser Lärm sehr unangenehm ist und dass zudem der Anschlag im pianissimo fast gar nicht anspricht, dadurch habe ich mich, als ich das letzte Mal öffentlich spielen wollte, gezwungen gesehen ein anderes Klavier zu benutzen, was jedoch ein so schlechtes Ergebnis brachte, dass ich noch an diesem Abend beschloss nicht mehr öffentlich zu spielen bis ich Ihnen geschrieben und versucht habe diesem Mangel abzuhelfen. Ich möchte Sie gern fragen, ob Sie es als gut erachten, wenn ich Ihnen die ganze Mechanik nach London schicke; ich werde sicherlich eine Möglichkeit finden es in der Folge zu tun und keine Ausgabe soll mir zu groß sein, wenn sie mich zu meinem Ziel führen kann. Ich zögere auch nicht das ganze Instrument zu schicken, aber ich denke die Mechanik sollte ausreichen, denn der Ton des Instrumentes ist immer so schön und frisch wie möglich; jeder Klang für sich ist von allergrößter Perfektion, aber sobald man zu spielen beginnt, ist man darüber nicht mehr Herr, und der innere Lärm der Mechanik und der äußere der Tasten, die sich zusammenziehen, verderben vollkommen das Ergebnis. Also, glauben Sie diesen Missständen abhelfen zu können, wenn ich Ihnen die Mechanik über Hamburg schicke und (das hätte ich zuvor fragen müssen) würden Sie dies für mich tun, wenn Sie können? Aber ich hoffe sehr, dass Sie mir diesen erneuten Beweis Ihrer Güte geben und im Übrigen sind Sie es, die mich und mein Publikum verwöhnt haben. Es ist mir unter diesen Bedingungen unmöglich im Konzert auf meinem Klavier zu spielen und wenn ich dagegen ein anderes nehme, bin ich erstaunt, wie beeinträchtigt ich bin und wie ich nicht halb so viel Wirkung hervorrufe wie ich mir vornehme. Auf der anderen Seite ist das Publikum daran gewöhnt mein Klavier zu hören und möchte kein anderes hören, und genau wie ich Ihnen sagte, Sie selbst sind es, der mich veranlasst Sie zu belästigen. Ich bitte Sie, antworten Sie bald, wenn Sie die Zeit haben, und sagen Sie mir, ob ich Ihnen die Tasten mit der Mechanik (ich kenne den technischen Begriff nicht) schicken soll. Ich bitte Sie mir baldmöglichst zu antworten weil ich gerne noch in diesem Winter im Konzert spielen möchte und daher sehen Sie, dass es keine Zeit zu verlieren gilt das Paket zu verschicken. Entschuldigen Sie mir noch einmal die Freiheit und schreiben Sie mir, dass Sie sie verzeihen. Denken Sie auch manchmal an den Rat, den ich Ihnen in der Marlboroughstreet gab, was das „single life“ betrifft, folgen Sie meinem Beispiel, wenn Sie glücklich sein möchten. Und vergessen Sie nicht ganz / Ihren sehr ergebenen Freund / Felix Mendelssohn Bartholdy</note></signed></div></body> </text></TEI>